Le Tribunal a pris note de la préférence du requérant pour que l'affaire soit jugée à New York, étant donné qu'il était « partiellement résident » aux Etats-Unis avec sa famille. Cependant, après avoir examiné tous les arguments avancés par les parties depuis le dépôt de l'affaire au greffe de New York, en particulier les documents officiels fournis par le conseil du défendeur, le Tribunal a considéré qu'il était approprié et dans l'intérêt de la justice de transférer l'affaire au greffe de Genève. Le Tribunal s'est également assuré que le requérant ne serait pas lésé par le transfert de l...
Ayant établi que la décision contestée avait été dûment notifiée au requérant le 22 mai 2023, le Tribunal a estimé que la demande d'évaluation de la gestion aurait dû être déposée au plus tard le 22 juillet 2023. Le requérant n'ayant déposé la demande d'évaluation de la gestion que le 23 novembre 2023, le Tribunal a également estimé que la demande n'était pas recevable.
L'avocat du requérant ayant admis que l'administration avait déjà réglé en grande partie les créances fiscales du requérant pour 2022 et 2023, le Tribunal a également considéré que ces aspects de la demande étaient sans objet.
Le...
Le Tribunal a estimé que la demande était prématurée, car elle concernait un processus de recrutement qui était toujours en cours et pour lequel il n'y avait pas eu de décision de sélection. La décision de ne pas convoquer le requérant à un entretien était une étape intermédiaire qui ne constituait pas une décision administrative finale susceptible de recours. Par conséquent, la demande n'était pas recevable ratione materiae.
Le Tribunal a tenu compte de la politique de « tolérance zéro » de l'Organisation à l'égard du harcèlement et des abus sexuels, ainsi que de la nécessité pour l'Organisation de protéger sa réputation et l'intégrité du lieu de travail.
Le Tribunal a noté que la norme requise au stade de l'imposition d'un congé administratif sans solde n'est pas une « preuve claire et convaincante » mais des « motifs raisonnables de croire », ce qui est une norme moins stricte. Tout bien considéré, le Tribunal a estimé que les premières phases de l'enquête avaient permis de découvrir des éléments de preuve...
Le Tribunal a estimé que la demande était recevable au motif qu'une évaluation négative des performances a des conséquences juridiques pour le membre du personnel concerné et qu'elle peut faire l'objet d'un réexamen.
De l'avis du Tribunal, le défendeur n'a pas démontré que le Secrétaire général des Nations Unies avait engagé avec le requérant une discussion appropriée sur ses performances ou qu'il lui avait fourni un retour d'information suffisant sur ses lacunes, comme l'exigent les sections 7.1, 7.2 et 10.1 de l'instruction administrative ST/AI/2021/4. 7.1, 7.2 et 10.1 de l'instruction ST...
Le requérant s'est vu notifier la décision de rejeter sa demande pour négligence grave le 8 avril 2024, ce qui ne correspond pas à la définition de « décision administrative » au sens de l'article 2.1(a) du Statut du Tribunal. 2.1(a) du Statut du Tribunal.
La négligence alléguée des fonctionnaires des Nations Unies n'étant pas une cause d'action accessible aux membres du personnel et ne relevant pas de la compétence du Tribunal, le requérant ne pouvait pas introduire une plainte pour négligence grave.
Le requérant a été informé de la décision de rejeter sa demande pour négligence grave le 8...
Le Tribunal a estimé que les faits à l'origine de la sanction disciplinaire étaient prouvés par des preuves claires et convaincantes et qu'ils étaient très graves. La requérante a admis les faits sur la base desquels la sanction disciplinaire a été prononcée. Le Tribunal a rejeté les divers arguments de la requérante selon lesquels elle n'avait pas restitué les sommes déposées par erreur sur son compte personnel par l'UNFCU, estimant qu'il n'y avait aucune preuve que la requérante avait droit à l'annexe D ou à des prestations de séparation, et que le fait que l'UNFCU n'ait pas précisé qui...
Le Tribunal a rappelé qu'il n'est pas compétent pour examiner les requêtes émanant de personnes qui ne sont pas membres du personnel.
Le Tribunal a estimé que la requête n'était pas recevable ratione personae parce qu'à la date d'introduction de la présente requête, le requérant n'était pas membre du personnel des Nations Unies et que la décision contestée n'avait aucune incidence sur le statut du requérant en tant qu'ancien membre du personnel ou ne violait pas les termes de son ancienne nomination ou de son ancien contrat d'emploi.
Dans ces circonstances et compte tenu du fait que la requête n...
Si la preuve par ouï-dire est, en principe, admissible devant le Tribunal du contentieux administratif, sa force probante dépend des circonstances spécifiques de l'affaire. A cet égard, le Tribunal d'appel a estimé que « les preuves par ouï-dire sont intrinsèquement peu fiables et de peu de poids, à moins d'être substantiellement corroborées, parce que leur valeur probante dépend largement de la crédibilité d'une personne (...) autre que celle qui les a fournies ». (Voir Requérant 2022-UNAT-1187, para. 73.)
En examinant attentivement la requête, il ressort clairement des faits exposés par le...
Le Tribunal a noté que les éléments de preuve dont il disposait indiquaient que la décision contestée était contenue dans une lettre datée du 21 mai 2024. Le 30 mai 2024, le chef du bureau local de l'UNICEF ( » CFO ») a rencontré le requérant pour lui remettre en main propre la lettre de sanction, mais le requérant n'a pas signé de déclaration de réception. En conséquence, le CFO a noté : « Document lu au personnel le 30/05/2024, qui a ensuite refusé d'accuser réception de la lettre ». Le même jour, l'unité de droit administratif a envoyé la décision contestée au requérant par courrier...