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Peuples autochtones

Des femmes autochtones vivent dans plus de 90 pays dans le monde. Elles apportent une contribution sans équivalent à l’humanité dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la biodiversité, de la médecine, de la domestication des espèces et de la transformation des aliments. Et pourtant, trop souvent, elles demeurent invisibles dans les statistiques, les espaces de prise de décisions et les politiques publiques en raison de l’absence persistante de données ventilées les concernant, de la discrimination et des inégalités généralisées, et du refus systématique de reconnaître leurs droits individuels et collectifs. La FAO collabore avec des femmes autochtones et des universités pour remédier au manque de données et faire en sorte que ces femmes soient associées aux processus décisionnels.

« Nous nous battons, car nous voulons que la prochaine génération puisse bénéficier des opportunités dont nous avons manqué », a déclaré Mabel Robledo, une dirigeante garifuna qui a reçu des menaces de mort pour son action militante au Honduras. Les Garifunas, une communauté afroautochtone qui compte entre 50 000 et 100 000 personnes à travers le pays, vivent le long de la côte caraïbe et dépendent de la pêche artisanale et de l’agriculture de subsistance. Ils sont profondément liés à leurs terres, qui sont au cœur de leur mode de vie. Depuis des décennies, ils se battent pour l’attribution de titres de propriété sur leurs territoires ancestraux et la protection de leurs ressources naturelles.

Les peuples autochtones du Paraguay comptent parmi les personnes les plus vulnérables et marginalisées du monde. L'UNOPS les aide à surmonter le défi quotidien de l'accès à l'eau potable pour améliorer leur qualité de vie.

Vous souhaitez mieux comprendre les droits des peuples autochtones et apprendre à les défendre ? Cet outil d'apprentissage en ligne du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme comprend du matériel, des récits, des études de cas, des actions de l'ONU, des activités, des quiz, des outils et des ressources pour vous aider. À l'issue de la formation, vous recevrez un certificat. Le cours est gratuit sur inscription et disponible en anglais, russe, espagnol et portugais.

 

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le programme AIM4Forests lancé par la FAO, vise à mettre un terme à la déforestation et à remettre en état des terres dégradées, dans le cadre d'une initiative mondiale bien plus large qui a pour objectif de restaurer un milliard d’hectares d’ici 2030. Le programme est axé sur l’alliance de la technologie avec le savoir traditionnel. Et il y a urgence : plus de 420 millions d’hectares de forêt ont disparu depuis1990. Cette disparition est non seulement synonyme d’une perte de diversité biologique, mais impacte également la régulation du climat et les moyens de subsistance de millions de personnes.

Bien que la sécurité sociale soit reconnue dans de nombreux instruments relatifs aux droits humains, dont la Déclaration universelle des droits de l’homme, elle reste illusoire pour des milliards de personnes dans le monde, en particulier pour les communautés marginalisées. Dans le cadre de son mandat de lutte contre les inégalités et de promotion des droits économiques, sociaux et culturels, le HCDH soutient les efforts du Paraguay pour adopter un système de protection sociale qui intègre les droits humains, atténue les inégalités structurelles et génère une croissance durable, incluant les populations autochtones.

Les connaissances, les traditions et les modes de vie autochtones font partie intégrante de tous les objectifs de développement durable et les peuples autochtones ainsi que les communautés locales sont apparus comme une source d'espoir au milieu des crises planétaires qui s'intensifient. 

Le HCR vient en aide aux autochtones vénézuéliens afin de leur permettre de rester sur leurs terres

Les Pemón sont les gardiens d'une immense réserve naturelle dans le sud-est du Venezuela. Mais la pauvreté pousse beaucoup d'entre eux à quitter leurs terres ancestrales.

Journée internationale des peuples autochtones

La Journée réaffirme le rôle que les jeunes autochtones doivent occuper dans la prise de décision tout en reconnaissant leurs efforts en matière d'action climatique, la recherche de la justice pour leur peuple et la création d'un lien intergénérationnel qui maintient leur culture, leurs tradition

Chaque année, les forêts mondiales perdent suffisamment d’arbres pour occuper une surface équivalente à celle du Portugal. Ces dernières années, des responsables communautaires, à l’instar de , du peuple autochtone Waorani d’Équateur, ont fait face à des gouvernements et des entreprises puissantes afin de protéger leurs terres ancestrales et leur mode de vie.

« Parfois, les gens nous regardent et pensent que parce que nous sommes un peuple autochtone, nous ne savons rien et ferons ce qu’ils disent.

Les peuples autochtones nous offrent des moyens précieux pour faire face à la crise mondiale de l'eau grâce à leurs pratiques traditionnelles, tant en termes de gestion durable des écosystèmes aquatiques que de gouvernance démocratique de l'eau potable et de l'assainissement [en anglais].

La nation wampís protège la plus large forêt tropicale au monde, et aujourd’hui, après des décennies de combat intense pour défendre son territoire, elle mène un effort considérable pour affronter la crise de l’eau en préservant les « rivières volantes »dans le nord-est de l’Amazonie péruvienne..

Inayan, Yok’ol-kab, Ral Ch’och’... Découvrez cinq mots et concepts uniques que les peuples autochtones emploient pour décrire leur relation avec l’environnement.

Cette semaine dans Escale nous recevons Mariam Wallet Aboubakrine.

Cette médecin d’origine Touarègue se consacre depuis des années au bien-être des populations autochtones ainsi qu’à la reconnaissance, préservation et transmission de leur droits et savoir.